10 juin 2013

Shanghai how to do No.7 - City transport

Mise à jour article juillet 2014

Shanghai est immense, vos trajets ne ressembleront plus à ce que vous avez connu jusqu'à présent. Mettre 1h pour traverser la ville devient vite quelque chose auquel on ne prête plus attention. A croire qu'assis dans le métro, on ne voit pas le temps passer !

à Se repérer dans Shanghai
Le 1er conseil que je donnerais est, pour les possesseurs de smartphone avec fonction GPS, de télécharger sur celui-ci les cartes des villes dans lesquelles vous souhaitez vous rendre via google map. Ainsi, une fois sur place, la fonction GPS vous permettra de vous situer et de vous repérer dans vos déplacements. L’utilisation de cette fonction ne requière aucune consommation de données internet !! C’est simplement si vous souhaitez obtenir un itinéraire qu’internet entre en jeu.
Coupez simplement vos données mobiles (car les cartes chargent par défaut avec internet), lancez le GPS et l’appli Maps de google (ATTENTION : les dernières MAJ au-delà de la version 6.14.3 ne permettent plus d'avoir les cartes hors connexion)

TUTORIEL :
1/ Télécharger google maps sur votre smartphone
2/ Ouvrir google maps
3/ Aller dans maps\mes adresses\HORS CONNEXION
4/ Nouveau plan hors connexion
5/ Sélectionner la zone désirée avec le zoom (inférieure à 80mo)
6/ Télécharger avec un bon wifi
7/ Done !
à Sans données mobiles, vous aurez le détail de votre plan et le GPS vous situera sur la carte. Dans un nouveau pays, le GPS peut être (très) long à détecter votre position. Evitez de bouger, ne verrouillez pas votre téléphone car cela coupe le GPS, et restez à l'extérieur.




Ainsi en Thaïlande au milieu d'un lac, nous savions exactement où nous étions !














Une 2ème remarque concernant le permis de conduire1. Le permis français n’est pas reconnu en Chine, ni le permis international. Si vous souhaitez conduire en Chine, il vous faudra passer le permis chinois. Procédure très allégée si vous êtes détenteur d’un permis en France, il s’agira seulement de passer la partie théorique sous forme d’un examen QCM. Pour vous préparer, vous devrez travailler par vous-même en utilisant les questionnaires de préparation à l’examen contenant un millier de questions qui ne finiront pas de vous surprendre, et en utilisant d’autres tuyaux sur internet ! Seul mot d’ordre : apprendre par cœur toutes les questions/réponses, une bonne 100taine d’entre elles tomberont. Vous aurez moins d’une heure, le verdict sera immédiat, il faudra au moins 90% de bonnes réponses pour obtenir le sésame.
Concernant la langue à adopter pour passer ce permis, préféré l’anglais au français, ce-dernier n’étant a priori que du mauvaise google traduction.
Se présenter à cet examen est une expérience déroutante, et notez qu’ensuite une fois le papier en poche, vous conduirez sur les routes réputées les plus dangereuses du monde.
Un petit exemple croustillant trouvé sur le net : « En cas de blessure abdominale ouverte, si l'intestin est à l'air libre, faut-il A. le remettre en place? B. ne rien faire C. le recouvrir d'un récipient qu'on aura fixé avec un tissu autour du corps? La réponse est C. » Hum bon d'accord ...

1Plus d'infos en suivant ce lien sur Bonjourchine

Par ailleurs, il est assez aisé de se repérer dans Shanghai car les panneaux sont tous écrit en caractères chinois et en pinyin, et l'orientation N/S E/O est toujours indiquée ! Muni de votre GPS (ok, ou d'une bonne vieille carte papier!) et de cette information, impossible de se perdre !

Une seule carte pour tous les transports à Shanghai : la Shanghai Public Transportation Card (上海公共交通卡 - Shànghǎi gōnggòng jiāotōng kǎ), carte magnétique rechargeable. Elle coûte 20RMB (caution restituable), est non-nominative, vous rechargez à tout moment du montant voulu (max 1000RMB) au "service center" de n’importe quelle station de métro ou borne (en anglais), et vous gagnez beaucoup de temps. Elle permet également de payer les péages, les ferries, les musées, les parkings, les stations services, ... A Shanghai n’existe que ce système de carte rechargeable, pas d’abonnement mensuel ou annuel.

Le ++ : faire personnaliser sa carte au bureau "Transportation Card Service Center" sur Nanjing Lu !

à Métro / Dìtiě
Le réseau de métro de Shanghai est bien fait et plutôt gigantesque. Il comprend actuellement 14 lignes + la ligne express pour l’aéroport de Pudong (appelée Maglev1).
Pour voyager sur le réseau, 2 solutions : soit vous achetez vos billets à l’unité aux guichets ou au bornes automatiques (en chinois et anglais, accepte la monnaie), soit vous utilisez votre carte !

Les lignes ne sont pas en service 24/24. Elles ouvrent tôt le matin et ferment entre 22h et 23h le soir, cela dépend des lignes. Le site très bien fait exploreshanghai2 (en anglais) donne toutes les informations de temps de trajet, d’horaires d'ouverture et fermeture de stations, … Vous pouvez également à partir de cette page télécharger l’application pour smartphone des cartes des métros de plusieurs grandes villes chinoises (et asiatiques de manière générale).

Le prix quant à lui varie selon la distance parcourue, au minimum 3RMB, maximum 10RMB.
Tous les noms des stations sont écrits en pinyin et en caractères chinois. Les annonces dans les rames sont faites en chinois et anglais.

A l'horizon 2020, le réseau comptera 18 lignes. Shanghai et sa périphérie seront desservit, il sera difficile de ne pas habiter a proximité de la moindre station !
Take a look : map1 map2

1Le Maglev est un train à lévitation magnétique qui file à 430 km/h. Il parcourt ses 30 km de rail en 7min et coûte 40yuan/trajet (sur présentation du billet d’avion, sinon 50 yuan). Il passe toutes les 20min. Son trajet s’effectue entre l’aéroport international de Pudong et la station de métro Longyang, à partir de laquelle vous pourrez emprunter la ligne 2 vers l’ouest pour rejoindre le centre de Shanghai. Pour aller à l'aéroport de Pudong, il ouvre à 6h45 et ferme à 21h30 le soir. Pour venir de l'aéroport, premier trajet 7h02 à 21h32.

2Existe aussi à Beijing : explorebj

à Bus

Le réseau des bus de Shanghai est dense. La particularité est qu’il n’y a pas d’horaires de passage ou de fréquence, simplement un horaire journalier de premier et dernier passage. La fréquence dépend du numéro de bus (et surtout de la capacité du chauffeur à piloter son engin !).
Les noms des arrêts (qui sont en fait des croisements de rues) sont indiqués en caractères chinois et en pinyin aux arrêts et dans le bus. L’annonce du prochain arrêt dans le bus est faite en chinois et en anglais.
Rendez-vous sur le site msittig (en anglais) pour découvrir la liste de tous les bus par numéros, leurs horaires de début et fin de journée et leurs arrêts. Il y également le site mapbar (en chinois) pour calculer un itinéraire (vous pouvez ici changer de ville grâce au menu déroulant à gauche).

Personnellement, j’utilise google maps pour prendre le bus et cela fonctionne très bien : je rentre mon itinéraire, je clique sur "en transports en commu" et je suis quasi sure que les résultats indiquant l’utilisation d’un ou plusieurs bus sont correctes (parfois, la position de l’arrêt dans la réalité diffère de quelques mètres du positionnement sur la carte google).
Le prix du billet est d’1 ou 2RMB (3 à 4RMB pour quelques bus spéciaux) quelque soit le nombre d’arrêts. En entrant dans le bus, il suffit de glisser les pièces dans la boîte prévue pour ça, ou de faire biper sa carte de transport.
En empruntant ce type de transport, veillez à vous accrocher ! Les chauffeurs ont tout le temps l'air pressés, ils zigzaguent pour avancer plus vite et n’hésitent pas à traverser une avenue de 3x3 voies au feu (presque) rouge en enfonçant le klaxon pendant toute la traversée !!
En Chine, c'est la loi du plus gros ! Le bus gagne sur la voiture, qui gagne sur le scooter, qui gagne sur le piéton !

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Il n'y a pas de petites économie : si vous utilisez votre carte magique de transport pour payer un trajet en bus, puis moins de 30 minutes plus tard vous empruntez le métro (et vice versa), le dernier trajet vous coûtera 1rmb de moins que prévu ! Ça c'est malin !

à Taxi / Chūzū chē 出租








Les taxis à Shanghai sont très TRES nombreux. Ils se repèrent facilement car ce sont tous les même modèle de Volkswagen Santana Vista, sauf le modèle ci-dessus né de la période Expo 2010, qui se veut plus confortable et moins polluant !
ATTENTION : essayez de ne jamais emprunter les taxis de couleurs bordeaux, rouges et bleus foncés, surtout ceux avec X en 2ème lettre sur leurs plaques. Ils correspondent à des compagnies de taxis avec chauffeurs privés, pour lesquelles les prix sont différents, si bien que le prix d’une course peut passer du simple au triple. Parfois même, il faudra en plus leur demander de mettre en route leur compteur.
Ce ne sera pas le cas avec les taxis des 4 grandes compagnies : les 2 plus grandes compagnies, les plus honnêtes, sont Dàzhòng taxi 大众 en bleu clair et Qiángshēng taxi 强生 en jaune doré. Ensuite, viennent les taxis blancs de la compagnie Jǐnjiāng et les verts de la compagnie Bāshì 巴士.


Le prix des taxis officiels n’est pas élevé (novembre 2013) : en journée la prise en charge et les 3 premiers kilomètres vous coûteront 14yuan, les 10 kilomètres suivants 2.4yuan/km, au delà 3.6/yuan. A partir de 23h, la prise en charge est de 18yuan, puis 3.1 yuan/km. 
Il est possible de régler un taxi avec sa carte de transport (oui utilisable même pour les transports non publics!).
Pour calculer votre courses, rdv ici !


Les conducteurs ne parlent pas anglais, alors si vous ne parlez pas chinois il vous faudra être préparé à leur donner votre destination écrite en caractères chinois. Préférez toujours indiquer un croisement de rue plutôt qu’un numéro suivi du nom de rue, les rues étant longues de plusieurs kilomètres à Shanghai.
L'identité des chauffeurs est renseigné sur le tableau de bord de chaque taxi . Si vous aviez un problème avec le chauffeur (prix de la course beaucoup trop élevé, ...), votre seul recours sera de le menacer d'appeler sa compagnie et/ou de porter plainte en prenant en photo sa licence et sa plaque d'immatriculation. Demandez et gardez également la fāpiào 发票 facture, cette-dernière pouvant également vous servir à retrouver un objet que vous auriez oublié dans le taxi. 


A savoir également que la conduite des chauffeurs s'apparente à celle du film Taxi, sans le bouton power et les ailerons ! Les chauffeurs n'ont pas appris que pour doubler c'est par la gauche, que la bande d'arrêt sur la droite n'est pas faite pour remonter une file, tout comme la voie en sens inverse ... et klaxonner et leur passe temps favori ! Et ne vous formalisez pas si le conducteur vous répond "bù kàn 不看pas voir" lorsque vous lui montrer votre papier et finit par prendre une loupe pour lire l'adresse, ou au mieux enfile une paire de lunettes ... qu'il retirera pour conduire ... 

à Scooter
Après bien des aventures, nous voici à nouveau équipé !

Vous remarquerez rapidement à Shanghai qu’en plus du grand nombre de taxis et de voitures, il y a énormément de scooters, et d'engins à 2 ou 3 roues ! C'est un moyen de locomotion très pratique, mais la conduite n’est pas sans risque : le port du casque n’est pas requis, beaucoup ne respectent pas tellement le code de la route, les sens de circulation et roulent sur les trottoirs, n’allument pas leur feux la nuit, et roulent à 3 ou 4 (en famille !) sur un seul et même bolide …
La grande majorité des scooters à Shanghai sont électriques. Vous pouvez vous en procurez un dans un magasin dédié aux 2 roues (vous aurez alors une fapiao), dans des "bouibouis" ou sur le marché de l’occasion (forums bonjourchine, shanghai expat entre autres). Vous pouvez acheter des scooters simples, ou d’autres qui ressemblent davantage au mythique vespa (mais qui n’en sont pas !).
La puissance du scooter est limitée à une quarantaine de km/h pour 30 à 40km d’autonomie suivant l’âge de la batterie. Les prix varient selon le modèle et la puissance : comptez 3000RMB un «vespa» qui tient 30km/h sur 40km.
Seuls les vélos à assistance électrique sont véritablement autorisés à rouler, les autres 2 roues sont pour le moment tolérés par les autorités. Il n’est pas dit qu’un jour le PCC interdise  fermement tout ça.


FLASH INFO | Au 1er septembre 2014 dernier carat, il vous faudra avoir enregistré votre bolide à la police locale ! On vous donnera une plaque d’immatriculation "temporaire", et ainsi vous roulerez davantage dans la légalité (et vous éviterez une potentielle amende, voir de vous faire piquer votre scooter une nuit). Rendez-vous dans l'un des 158 centres avec votre scooter et sa preuve d'achat (fapiao). Si vous en avez pas, on vous demandera de signer une déclaration sur l’honneur qui prouve que vous avez bien acheté le scooter de façon légale (hum..)

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